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Photo sous-marine d’une colonie de Alcyonium siderium.

(Photo: Claire Goodwin)

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Alcyon jaune

Alcyonium siderium

Un corail orange mou. Les colonies peuvent avoir des lobes individuels ou des embranchements qui peuvent atteindre 15 cm de hauteur. Leurs polypes en forme de plumes peuvent être visibles ou rétractés.

L’autorité

Verrill, 1922

La classification des détails

Embranchement : Cnidaria (Cnidaires); Classe : Anthozoa (anémones marines, coraux et gorgones); Sous-classe : Octocorallia (octocoralliaires) ; Ordre : Alcyonacea (coraux mous).

L’habitat

Les colonies se forment sur les fonds rocheux peu profonds dans le golfe du Maine. Elles peuvent former des groupes denses de centaines de colonies. À cause de ses larves rampantes, cette espèce ne se disperse pas très loin. Des populations denses peuvent se former sur une seule falaise rocheuse alors qu’une falaise avoisinante est totalement dépourvue de colonies.

L’alimentation

Ces filtres se nourrissent de zooplancton en suspension dans l’eau. Chaque polype possède huit tentacules au bout, munies de branches délicates qui attrapent le plancton dans l’eau. Des cellules urticantes (nématocystes) sur les tentacules paralysent les proies. Contrairement aux autres espèces de coraux, l’Alcyonium n’a pas de zooxanthelles, les organismes symbiotiques de photosynthèse.

La reproduction

Les colonies sont hermaphrodites (mâles et femelles), mais on ignore si elles peuvent s’autoféconder. Elles produisent des gonades entre janvier et juillet chaque année. La fécondation a lieu au mois de juin ou juillet. Les larves sont couvées à l’intérieur des colonies parentales jusqu’à ce qu’elles deviennent des larves planaires rampantes. Elles sont relâchées en août et s’établissent au cours des journées suivantes. Seulement 5 % à 25 % des jeunes survivent la première année, mais les colonies qui survivent peuvent vivre plusieurs années.

Des faits amusants

Cette espèce doit faire concurrence aux autres animaux filtres pour avoir une place sur l’habitat rocheux. Un de ses concurrents est l’ascidie dont elle contrôle sa propagation en mangeant ses larves avant qu’elles s’établissent.

Les colonies sont plus grandes dans les zones où l’eau est plus turbulente. L’eau en mouvement amène plus de zooplancton aux colonies, leur permettant ainsi d’attraper plus de nourriture et de croître plus vite.

Références

Sebens KP (1983) The larval and juvenile ecology of the temperate octocoral Alcyonium siderium Verrill. I. Substratum selection by Benthic larvae. Journal of Experimental Marine Biololgy and Ecology 71:73–89.

Sebens KP (1983) The larval and juvenile ecology of the temperate octocoral Alcyonium siderium Verrill. II. Fecundity, survival and juvenile growth. Journal of Experimental Marine Biololgy and Ecology 72:263–285

 Sebens KP (1984) Water flow and colony size: Interhabitat comparisons of the octocoral Alcyonium sideriumProceedings of the National Academy of Science USA 81: 5473–77

Verseveldt J (1973) On the validity of Alcyonium siderium Verrill (Colenterata: Octocorallia). Zoologische Mededelingen 46: 209–216

Photo sous-marine d’une colonie de Alcyonium siderium.