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Photo sous-marine d’un Bernard-l’ermite acadien

(Photo: Claire Goodwin)

Toutes les espèces

Bernard-l’ermite acadien

Pagurus acadianus

Ce grand Bernard-l’ermite a une carapace jusqu’à 3 centimètres de long. Sa grosse pince trapue a une large bande orange. Au lieu de fabriquer sa propre coquille, le Bernard-l’ermite vit dans des coquilles vides d’escargots marins.

L’autorité

Benedict, 1901

La classification des détails

Embranchement : Arthropoda (arthropodes); Sous-embranchement : Crustacea (crustacés); Ordre : Decopoda (crustacés décapodes).

L’habitat

Quelques fois trouvé dans les cuvettes marines, mais il vit surtout dans l’infralittoral sur une variété de fonds marins. On le trouve sur la côte est de l’Amérique du Nord, de l’Arctique à la baie de Chesapeake.

L’alimentation

Charognards et prédateurs. Mange une grande variété de nourriture, y compris les vers, petits crustacés, minuscules mollusques, restants d’animaux morts et algues. Il ramasse ou râpe sa nourriture avec ses pinces et la transfère dans sa bouche.

La reproduction

Les Bernard-l’ermite peuvent être mâles ou femelles. Les mâles transportent leur femelle avec eux pendant plusieurs heures avant de s’accoupler. Les femelles portent alors leurs œufs fécondés sur leur corps pendant 1 à 2 mois avant qu’ils éclosent. Elles peuvent avoir environ 200 à 300 œufs. Après l’éclosion, les larves passent environ un mois et demi parmi le plancton avant de se développer en petits crabes et migrer au fond marin. Les jeunes crabes doivent alors se trouver une coquille à leur taille pour y vivre. Les Bernard-l’ermite vivent environ quatre ans.

Des faits amusants

Les Bernard-l’ermite ne fabriquent pas leur propre coquille; ils vivent dans les coquilles vides d’escargots marins. Lorsqu’ils grandissent, ils doivent déménager dans des coquilles plus grandes. Les crabes se disputent souvent les meilleures coquilles. Un des crabes essaie de faire peur à son adversaire en frappant sa coquille avec ses pinces, jusqu’à ce qu’il sorte. Habituellement, le crabe qui frappe le plus fort, gagne.

Références

Briffa M and Elwood R (2000) The power of shell rapping influences rates of eviction in hermit crabs. Behavioral Ecology 11, 288–293. 10.1093/beheco/11.3.288.

Grant WC (1963). Notes on the ecology of Pagurus acadianus. Ecology 44, 767–771.

Lancaster I (1988). Pagurus bernhardus. An introduction to the natural history of hermit crabs. Field studies 7, 189–238.

Lancaster I (1990) Reproduction and life history of the hermit crab Pagurus bernhardus. Journal of the Marine Biological Association of the United Kingdom 70, 129–142.

Pohle G (1990) A guide to decapod crustaca from the Canadian Atlantic: Anomura and brachyura. Canadian Technical Report of Fisheries and Aquatic Sciences 1771.

Photo sous-marine d’un Bernard-l’ermite acadien