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Photo sous-marine d’une grande éponge chaline oculée

(Photo: Claire Goodwin)

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Chaline oculée ou éponge digitée

Haliclona oculata

Une éponge avec des embranchements de couleur jaune à brun. Les branches légèrement aplaties ont une surface de velours. Il y a des rangées d’oscules (orifices) le long des branches. Elle peut atteindre 30 centimètres de haut.

L’autorité

Linnaeus, 1759

La classification des détails

Embranchement : Porifera (éponges); Classe : Demospongiae (éponges siliceuses).

L’habitat

S’attachent aux rochers et aux petites roches. On la trouve des deux côtés de l’Atlantique Nord : du côté ouest, du golfe du Saint-Laurent à la Caroline du Nord, et du côté est, de la Russie au Portugal. Se trouve dans l’infralittoral jusqu’à une profondeur d’environ 100 mètres.

L’alimentation

Les éponges se nourrissent de petites particules en suspension dans l’eau de mer. 80 % de leur diète consiste de particules de la taille d’une bactérie (0,5 micromètre de diamètre). Elles font circuler l’eau à travers un réseau de canaux à l’intérieur de leur corps, en utilisant des cellules qu’on appelle choanocytes. Les choanocytes servent aussi à attraper les particules de nourriture.

La reproduction

Hermaphrodites; chaque éponge est mâle et femelle. Elles relâchent des spermatozoïdes dans la colonne d’eau. Ils sont alors aspirés par une autre éponge qui féconde ses œufs. L’éponge couve alors les embryons dans le tissu corporel jusqu’à ce qu’ils deviennent des larves planctoniques qui sont relâchées dans l’eau de mer. Après quelques jours dans la colonne d’eau, elles s’établissent dans le fond marin et se développent en éponges adultes.

Des faits amusants

Les scientifiques ont découvert que des composés bioactifs (éléments chimiques) provenant de cette éponge avaient des propriétés antifongiques et pouvaient potentiellement aider au traitement du cancer du foie.

Références

Goodwin C (2017) Field guide to the sponges of the Bay of Fundy. Huntsman Marine Science Centre. Available from https://www.researchgate.net/publication/319433507_Field_Guide_to_Sponges_of_the_Bay_of_Fundy .

Kiem PV, Thanh NTV, Hang DTT, Cuc NT, Nhiem NX, Yen PH, Anh HLT, Tai BH, Thao DT, MInh CV (2015) Cytotoxic Constituents from Vietnamese Marine Sponge Haliclona oculata (Linnaeus, 1759). Letters in organic chemistry 12, 708–712.

Lakshmi V, Shukla PK (2013) Antifungal property of marine sponge Haliclona oculata (Kirkpatrick). Natural products 9, 339–344.

Van Soest RWM, Boury–Esnault N, Hooper JNA, Rützler K, de Voogd NJ, Alvarez B, Hajdu E, Pisera AB, Manconi R, Schönberg C, Klautau M, Kelly M, Vacelet J, Dohrmann M, Díaz M.-C, Cárdenas P, Carballo JL, Ríos P, Downey R and Morrow CC (2019) Haliclona oculata (Linnaeus, 1759). Disponible depuis : http://www.marinespecies.org/porifera/porifera.php?p=taxdetails&id=132833 Consulté en ligne le 20 janvier 2020.

Van Soest R, Picton B, Morrow C (2000) Halichondria sitiens – Sponges of the NE Atlantic. http://species-identification.org/species.php?species_group=sponges&id=251 Consulté en ligne le 20 janvier 2020.

Photo sous-marine d’une grande éponge chaline oculée