(Photo: Huntsman Marine Science Centre)
Copépode cyclopoida
Oithona similis
Visibles seulement à l’aide d’un microscope. À l’œil nu, ils ressemblent à des petits points noirs. Ils ont un corps rond allongé avec de grandes antennes et une longue queue (urosome). Les adultes ont des segments génitaux plus larges. Les femelles adultes sont généralement plus grosses que les mâles adultes. Les adultes sont de 0,6 à 1,2 millimètres de long.
L’autorité
Claus, 1866
La classification des détails
Embranchement : Arthropoda (arthropodes); Sous-embranchement : Crustacea (crustacés); Sous-classe : Copepoda (copépodes).
L’habitat
On les a trouvés dans toutes les régions océaniques : le long des côtes du nord-ouest de l’Atlantique, de l’Arctique au Cape Code. Des faibles taux de salinité et d’oxygène peuvent avoir un impact négatif sur leurs populations.
L’alimentation
Carnivores. Ils préfèrent manger les proies mobiles comme les ciliés, nauplies calanoïdes et les flagellés, mais ils mangent aussi les diatomées. Leurs proies ne les voient pas très facilement, alors ces copépodes attendent simplement qu’ils passent devant pour les prendre. Les juvéniles se nourrissent de dinoflagellés.
La reproduction
Sexes distincts. Ils utilisent des signaux chimiques pour attirer les partenaires et s’accoupler. Les mâles tiennent les femelles pendant qu’ils déposent une masse de spermatozoïdes sur la partie génitale de la femelle. Les spermatozoïdes sont relâchés pour féconder les œufs de la femelle. Les femelles transportent leurs œufs dans des sacs à cet effet. Les œufs éclosent et de très petites larves nauplies en sortent. Elles ont trois paires d’appendices pour nager et manger. Elles font plusieurs mues : six mues de stade nauplie, suivies de cinq mues de stade copépodite (qui ressemble à un adulte), et une dernière mue pour devenir adulte. Ils peuvent vivre de 6 mois à un an.
Des faits amusants
Oithona est parmi les plus petits copépodes. Leur façon de nager est d’alterner entre se laisser couler tranquillement et ‘bondir’. Ce mouvement utilise leur énergie d’une manière très efficace.
Références
Castellani C (2005) Feeding and egg production of Oithona similis in the North Atlantic. Marine Ecology Progress Series 288, 173–182.
Hansen FC, Mollmann C, Schutz U and Hinrichsen HH (2004) Spatio-temporal distribution of Oithona similis in the Bornholm Basin (Central Baltic Sea). Journal of Plankton Research 26(6), 659–668.
Johnson WS & Allen DM (2005) Zooplankton of the Atlantic and Gulf Coasts. Maryland: Johns Hopkins University Press.
Scripps Institution of Oceanography. Oithona similis – Zooplankton Guide. https://scripps.ucsd.edu/zooplanktonguide/species/oithona-similis Consulté en ligne le 22 janvier 2020.
Walter TC and Boxshall G (2020) World of Copepods database. Oithona similis Claus, 1866. Accessible via : World Register of Marine Species at: http://www.marinespecies.org/aphia.php?p=taxdetails&id=106656 Consulté en ligne le 22 janvier 2020.