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Photo sous-marine d’une éponge Halichondria sitiens

(Photo: Claire Goodwin)

Toutes les espèces

Éponge desséchée

Halichondria sitiens

Une éponge qui forme une croûte épaisse. Peut couvrir des zones de plus de deux mètres de diamètre. La surface de cette éponge a plusieurs petits embranchements peu élevés. La couleur est vert-jaune, jaune, ou brun-jaune.

L’autorité

Schmidt, 1870

La classification des détails

Embranchement : Porifera (éponges); Classe : Demospongiae (éponges siliceuses).

L’habitat

On la trouve en croissance sur les rochers et des deux côtés de l’Atlantique Nord, y compris le Groenland, la Norvège, le Royaume-Uni et l’Islande. Dans le nord-ouest de l’Atlantique, elle est commune dans le golfe du Saint-Laurent et la baie de Fundy, à des profondeurs de deux à 160 mètres.

L’alimentation

Les éponges se nourrissent de petites particules en suspension dans l’eau de mer. 80 % de leur diète consiste de particules de la taille d’une bactérie (0,5 micromètres de diamètre). Elles font circuler l’eau à travers un réseau de canaux à l’intérieur de leur corps, en utilisant des cellules qu’on appelle choanocytes. Les choanocytes servent aussi à attraper les particules de nourriture.

La reproduction

Hermaphrodites; chaque éponge est mâle et femelle. Leurs spermatozoïdes sont relachés dans la colonne d’eau et sont ensuite aspirés par une autre éponge qui féconde les œufs. L’éponge couve alors les embryons dans son tissu corporel jusqu’à ce qu’ils deviennent des larves planctoniques qui sont relâchées dans l’eau de mer. Après quelques jours dans la colonne d’eau, elles s’établissent dans le fond marin et se développent en éponges adultes.

Des faits amusants

Les grandes éponges comme celle-ci forment des habitats importants pour d’autres animaux. Une étude a compté 242 espèces différentes qui vivaient sur les éponges ou dans leurs réseaux de canaux. En vivant sur les éponges ou à l’intérieur d’elles, les animaux sont protégés des prédateurs. Les courants d’eau provenant des éponges sont bénéfiques aux animaux qui filtrent l’eau pour se nourrir.

Références

Goodwin C (2017) Field guide to the sponges of the Bay of Fundy. Huntsman Marine Science Centre. Disponible depuis : https://www.researchgate.net/publication/319433507_Field_Guide_to_Sponges_of_the_Bay_of_Fundy.

Klitgaard AB (1995). The fauna associated with outer shelf and upper slope sponges (Porifera, Demospongiae) at the Faroe Islands, Northeastern Atlantic. Sarsia 80, 1–22.

Van Soest RWM, Boury–Esnault N, Hooper JNA, Rützler K, de Voogd NJ, Alvarez B, Hajdu E, Pisera AB, Manconi R, Schönberg C, Klautau M, Kelly M, Vacelet J, Dohrmann M, Díaz M.-C, Cárdenas P, Carballo JL, Ríos P, Downey R and Morrow CC (2019) World Porifera Database. Halichondria sitiens (Schmidt, 1870). http://www.marinespecies.org/porifera/porifera.php?p=taxdetails&id=134425 Consulté en ligne le 20 janvier 2020.

Van Soest R, Picton B, Morrow C (2000) Halichondria sitiens – Sponges of the NE Atlantic. http://species-identification.org/species.php?species_group=sponges&menuentry=soorten&id=245 Consulté en ligne le 20 janvier 2020.

Van Guelpen L, Pohle G, Vanden Berghe E and Costello MJ (2005) Marine Species Registers for the North Atlantic Ocean. Publication électronique sur le World Wide Web. http://www.vliz.be/vmdcdata/narms/

Photo sous-marine d’une éponge Halichondria sitiens