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Photo sous-marine d’une éponge rainurée

(Photo: Claire Goodwin)

Toutes les espèces

Éponge rainurée

Mycale lingua

Éponge jaune pâle formant des monticules de différentes tailles. Elle a de larges oscules (orifices) saillants (de quatre à dix millimètres de diamètre) sur sa surface. La surface de l’éponge est couverte de longs canaux étroits formant un motif distinct.

L’autorité

Bowerbank, 1866

La classification des détails

Embranchement : Porifera (éponges); Classe : Demospongiae (éponges siliceuses).

L’habitat

Se trouve en croissance sur les rochers. On la trouve à travers l’Atlantique Nord, de Spitzbergen aux Açores et dans le nord-ouest de l’Atlantique, du golfe du Saint-Laurent au Maine. Généralement, c’est une espèce des eaux plus profondes, rarement observée aux profondeurs de plongée sous-marine. Recensée de 30 à 3 460 mètres de profondeur sur la majeure partie de son territoire, mais dans la baie de Fundy, on peut la trouver dans des eaux aussi peu profondes que 7 mètres.

L’alimentation

Les éponges se nourrissent de petites particules en suspension dans l’eau de mer. 80 % de leur diète consiste de particules de la taille d’une bactérie (0,5 micromètre de diamètre). Elles font circuler l’eau à travers un réseau de canaux à l’intérieur de leur corps en utilisant des cellules qu’on appelle choanocytes. Les choanocytes servent aussi à attraper les particules de nourriture.

La reproduction

Hermaphrodites; chaque éponge est mâle et femelle. Elles relâchent des spermatozoïdes dans la colonne d’eau. Ils sont alors aspirés par une autre éponge et ils fécondent ses œufs. L’éponge couve alors les embryons dans le tissu corporel jusqu’à ce qu’ils deviennent des larves planctoniques qui sont relâchées dans l’eau de mer. Après quelques jours dans la colonne d’eau, elles s’établissent dans le fond marin et se développent en éponges adultes.

Des faits amusants

Le nom latin provient du mot lingua, qui veut dire ‘langue’. On pensait que les gens trouvaient que cette espèce avait une forme ressemblant à une langue de mouton.

Références

Bowen S, Goodwin C, Kipling D, Picton B (2018) Sea squirts and sponges of Britain and Ireland. Plymouth: Wild Nature Press.

Goodwin C (2017) Field guide to the sponges of the Bay of Fundy. Huntsman Marine Science Centre. Disponible depuis : https://www.researchgate.net/publication/319433507_Field_Guide_to_Sponges_of_the_Bay_of_Fundy

Van Soest RWM, Boury-Esnault N, Hooper JNA, Rützler K, de Voogd NJ, Alvarez B, Hajdu E, Pisera AB, Manconi R, Schönberg C, Klautau M, Kelly M, Vacelet J, Dohrmann M, Díaz M.-C, Cárdenas P, Carballo JL, Ríos P, Downey R and Morrow CC (2019) World Porifera Database. Mycale (Mycale) lingua (Bowerbank, 1866). http://www.marinespecies.org/porifera/porifera.php?p=taxdetails&id=168640 Consulté en ligne le 20 janvier 2020.

Van Soest R, Picton B, Morrow C (2000) Mycale lingua – Sponges of the NE Atlantic. http://species-identification.org/species.php?species_group=sponges&id=331 Consulté en ligne le 20 janvier 2020.

Photo sous-marine d’une éponge rainurée