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Macro photo sous-marine de trois hydroïdes tubulaires

(Photo: Claire Goodwin)

Toutes les espèces

Hydroïde tubulaire

Ectopleura crocea

Les colonies de polypes forment des groupes touffus mesurant jusqu’à 15 centimètres de diamètre. Chaque polype ressemble à une fleur, avec une tige qui les ancre au substrat à la base, et un orifice buccal à l’autre extrémité (hydranthe) entouré de tentacules. Les tiges sont jusqu’à deux centimètres de long et les hydranthes, de couleur rose à rouge, mesurent jusqu’à un centimètre de diamètre.

L’autorité

Agassiz, 1862

La classification des détails

Embranchement: Cnidaria (cnidaires); Classe: Hydrozoa (hydrozoaires).

L’habitat

On les trouve dans la partie inférieure de la zone intertidale, jusqu’à une profondeur de 40 mètres. Ils s’attachent aux surfaces dures comme les roches, les coquilles de moules, et les structures artificielles comme les quais. Espèce indigène de l’océan Atlantique, du Nouveau-Brunswick à la Floride. C’est aussi une espèce introduite dans le Pacifique, par l’intermédiaire des coques de navires.

L’alimentation

Les polypes paralysent leurs proies à l’aide de cellules urticantes (nématocystes) sur leurs tentacules. Ils se nourrissent de zooplancton comme les copépodes, les crevettes mysis et les vers sagittaires.

La reproduction

Chaque colonie de polypes est mâle et femelle. Les spermatozoïdes sont relâchés par les polypes mâles dans la colonne d’eau et ils rejoignent les œufs à la nage, dans les parties reproductrices des polypes femelles. Les larves se développent à l’intérieur des polypes femelles et passent quelque temps dans la colonne d’eau avant de s’établir sur le fond marin adjacent. Les polypes peuvent aussi avoir une reproduction asexuée; des nouveaux hydranthes peuvent se développer à partir de stolons à la base du polype.

Des faits amusants

Plusieurs espèces de limaces de mer (nudibranches) se nourrissent de cet hydroïde. Certaines de ces limaces de mer peuvent recycler les cellules urticantes (nématocystes) des hydroïdes et les emmagasiner dans leur propre peau pour les protéger contre les prédateurs.

Références

Fogg-Matarese S (2009) The use of cnidarian nematocysts by the aeolidian nudibranch Cratena pilata. Dissertations and Master’s Theses (Campus Access). Paper AAI3380534. https://digitalcommons.uri.edu/dissertations/AAI3380534

Martinez AJ (2019) Marine life north Atlantic. Digital application http://marinelifeofthenorthatlantic.com/ Consulté en ligne le 20 janvier 2020.

Rudy P and Rudy LH (1983) Ectopleura crocea. Oregon Estuarine Invertebrates: An Illustrated guide to the common and important invertebrate animals. National Coastal Ecosystems Team: Oregon. Disponible depuis : http://hdl.handle.net/1794/1070.

Macro photo sous-marine de trois hydroïdes tubulaires