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Photo sous-marine d’une méduse à crinière de lion contre des rayons de soleil

(Photo: Nick Hawkins)

Le passage Head Harbour Passage

Méduse à crinière de lion ou cyanée capillaire

Cyanea capillata

Une des plus grandes espèces de méduse au monde. Elle a une masse distincte de longs tentacules filamenteux, comme des cheveux, sous un corps en forme de coupole (ombrelle). L’ombrelle est de couleur brun-jaune ou rougeâtre, et a généralement de 30 à 50 centimètres de diamètre. Certaines peuvent atteindre plus de 200 centimètres. Le plus grand spécimen enregistré avait une coupole de 2,3 mètres de diamètre et des tentacules de 37 mètres de long. On trouve huit groupes de tentacules creux sur le rebord de leur ombrelle, chacun ayant de 70 à 150 autres tentacules à l’intérieur. Les bras oraux frangés sont épais et repliés.

L’autorité

Linnaeus, 1758

La classification des détails

Embranchement: Cnidaria (cnidaires); Classe: Scyphozoa (méduses).

L’habitat

On la trouve dans les eaux plus froides des océans Atlantique et Pacifique, la Baltique, la mer du Nord et la mer d’Irlande. Dans le nord-ouest de l’Atlantique, on la trouve du Labrador jusqu’au Cap Hatteras. Elles se tiennent surtout à la surface, dans des profondeurs de moins de 20 mètres. On les observe plus vers la fin de l’été et à l’automne lorsque les courants les amènent vers les côtes.

L’alimentation

Elle capture le zooplancton comme les petits poissons, les autres méduses, les crevettes, les copépodes et les rotifères. La méduse attrape ses proies en se laissant couler tranquillement, et les animaux restent pris dans ses tentacules. Des cellules à dard (nématocystes) entourent les tentacules. Lorsqu’une proie déclenche ces cellules, elles lancent des dards microscopiques empoisonnés, ce qui paralyse ou tue la proie.

La reproduction

Sexes distincts, et la fécondation est externe. La méduse femelle garde ses œufs fécondés dans ses tentacules où ils se développent pour devenir des larves. À un certain âge, ils s’éloignent à la nage et s’attachent à une surface dure. Ces larves se développent alors en polypes (comme des petites anémones de mer). Les polypes se reproduisent par strobilation, une forme de reproduction asexuée consistant en une segmentation du corps. Chaque segment devient une larve ephyra nageuse. Les larves ephyra se développent ainsi en adultes, avec une forme de méduse qu’on reconnait bien. Elles peuvent vivre environ un an.

Des faits amusants

Elles ont une piqûre très sévère. Chez les humains, elle peut causer des ampoules, de l’irritation, des crampes musculaires, et peut même affecter les fonctions du cœur et du système respiratoire.

Les méduses à crinière de lion représentent la majeure partie de la diète des tortues luths lorsqu’elles sont dans les eaux canadiennes.

Références

Christian JR, Grant CGJ, Meade JD and Noble LD (2010) Habitat Requirements and Life History Characteristics of Selected Marine Invertebrate Species Occurring in the Newfoundland and Labrador Region. Canadian Manuscript Report of Fisheries and Aquatic Science, no. 2925, 207pp.

Heard JR (2005) Cyanea capillata Lion’s mane jellyfish. In Tyler–Walters H. and Hiscock K. (eds) Marine Life Information Network: Biology and Sensitivity Key Information Reviews, [on–line]. Plymouth: Marine Biological Association of the United Kingdom. Disponible depuis : https://www.marlin.ac.uk/species/detail/2090 Consulté en ligne le 20 janvier 2020.

Memorial University of Newfoundland. Lions Mane Jellyfish. https://www.mun.ca/osc/oscedu/ccapillata.php Consulté en ligne le 20 janvier 2020.

Naylor B (2000) Cyanea capillata. Animal Diversity Web. https://animaldiversity.org/accounts/Cyanea_capillata/ Consulté en ligne le 20 janvier 2020.

Van Guelpen L, Pohle G, Vanden Berghe E and Costello MJ (2005) Marine Species Registers for the North Atlantic Ocean. Publication électronique sur le World Wide Web. http://www.vliz.be/vmdcdata/narms/

Photo sous-marine d’une méduse à crinière de lion contre des rayons de soleil