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Le passage Head Harbour Passage Exploration accessible

Explorez le fond marin

Venez observer les baleines dans le Passage Head Harbour ! Laissez les images et les vidéos vous montrer les baleines, les oiseaux et les autres espèces qui visitent la région.

  • Slice, un petit rorqual

    Le site : au large du phare de Head Harbour (l’est de Quoddy)

    Ce petit rorqual bien connu de la région s’appelle ‘Slice’, à cause de sa nageoire dorsale endommagée. Slice est souvent observé dans la région. Ici, nous voyons Slice qui fait surface juste devant le phare de Head Harbour.

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    Photo du phare de Head Harbour et le dos d’un petit rorqual en avant-plan.

    (Photo : Danielle Dion)

    Photo du phare de Head Harbour et le dos d’un petit rorqual en avant-plan.
  • Des oiseaux de mer sur Race Rock

    Le site : Race Rock est une petite corniche qui est uniquement exposée à marée basse. Elle est juste au large du côté sud de l’île Simpsons Island. Elle est située entre Simpsons et les Spectacles.

    Ces cormorans à aigrettes se reposent sur Race Rock entre deux repas. Les endroits où ils se reposent durant le jour, comme cette roche, sont connus comme des ‘aires de repos’. Les cormorans se nourrissent surtout de poissons. Ils plongent de la surface et poursuivent leurs proies sous l’eau en se propulsant avec leurs pattes. Un genre de crochet au bout du bec supérieur les aide à attraper leurs proies.

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    Photo d’un groupe de cormorans à aigrettes et des goélands sur une roche couverte d’ascophylle.

    (Photo : Danielle Dion)

    Photo d’un groupe de cormorans à aigrettes et des goélands sur une roche couverte d’ascophylle.
  • Marsouin commun et son petit

    Le site : à l’embouchure du Passage Head Harbour

    Les petits des marsouins communs dépendent de leur mère pendant un ou deux ans après leur naissance. La mère nourrit son petit au lait pendant environ neuf mois. À partir de l’âge de 5 mois, le jeune mange aussi de la nourriture solide. Le petit marsouin ne peut pas faire un joint étanche autour du mamelon de sa mère pour sucer et la mère doit plutôt gicler le lait dans sa bouche.

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    Photo d’une mère marsouin commun et son petit nageant à la surface de la mer.

    (Photo : Danielle Dion)

    Photo d’une mère marsouin commun et son petit nageant à la surface de la mer.
  • Balle d’appât-harengs

    Le site : juste au large du phare de Head Harbour

    Description de la vidéo : Nous regardons du haut. Une boule foncée est visible juste sous la surface de la mer. Les marsouins et les petits rorquals ont pourchassé ces harengs vers la surface. Chaque hareng tente maintenant de se sauver en nageant vers le centre du banc. Éventuellement, le banc forme une boule, connu sous le nom de boule- appât de harengs. Une frénésie alimentaire se déclenche et les prédateurs se font concurrence pour les proies. Nous observons des goélands blancs survoler la surface de l’eau et plonger du haut sur la boule d’appâts. Plusieurs marsouins attaquent par les côtés, attrapant les poissons plus lents. Soudainement, un petit rorqual remonte vers la boule avec la gueule grande ouverte qu’il remplit de harengs. Cette vidéo n’a pas de son.

  • Phoque commun

    Les phoques communs plongent pour chasser près des fonds marins. Ils se nourrissent surtout de petites proies qu’ils peuvent avaler en un seul morceau, y inclut des poissons, des crevettes et des calmars.

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    Photo; un nez et un œil de phoque commun sont visibles à la surface de la mer, alors qu’il jette un coup d’œil.

    (Photo : Nick Hawkins)

    Photo; un nez et un œil de phoque commun sont visibles à la surface de la mer, alors qu’il jette un coup d’œil.
  • Baleines à bosse engouffrant leur nourriture en surgissant de l'eau

    Le site : au large de l’île Campobello. Rocher Monkshead Rock.

    Les baleines à bosse se nourrissent de krill et de petits poissons comme le hareng. La baleine nage rapidement à travers les denses couches de proies, en ouvrant sa gueule à un angle d’environ 90 degrés. Sa gorge plissée s’étire pour tenir une vaste quantité d’eau. Quand ses mâchoires se ferment, le corps de la baleine prend la forme d’un têtard gonflé. La baleine contracte ensuite sa gorge pour expulser l’eau à travers des centaines de plaques de fanons. Les fanons tamisent l’eau et les proies restent dans la gueule de la baleine.

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    Deux baleines surgissent en éclaboussant l’eau, leur gueule grande ouverte pour se nourrir en engouffrant les proies.

    (Photo : Rika Nason)

    Deux baleines surgissent en éclaboussant l’eau, leur gueule grande ouverte pour se nourrir en engouffrant les proies.
  • Le phare de Head Harbour à l’aurore

    Le phare de Head Harbour, aussi connu sous le nom de East Quoddy Head Lightstation, est situé sur un petit îlot rocheux au bout nord de l’île Campobello. Bâti en 1829, il est l’un des plus anciens phares existant au Canada. Il était doté d’un gardien jusqu’en 1986.

    Photo ambiante du phare de Head Harbour à l’aube devant un ciel orange vif et des bancs de nuages en arrière-plan.

    (Photo : Farley Pat Mowatt)

    Photo ambiante du phare de Head Harbour à l’aube devant un ciel orange vif et des bancs de nuages en arrière-plan.
  • Baleine à bosse au large de la plage Wilson’s beach

    Le site : au large de la plage Wilson’s Beach sur l’île de Campobello.

    Nous pouvons identifier les baleines à bosse à l’aide des marques blanches en dessous de leur queue. Chaque individu a des marques uniques. Celui-ci, c’est ‘Triton’. Le Centre for Coastal Studies à Provincetown, au Maine, maintient un répertoire de données sur les baleines à bosse du golfe du Maine. Il contient des informations sur plus de 3 000 baleines individuelles, incluant leur âge, leur sexe et le nombre de baleineaux qu’elles ont eus. Lorsque des contributeurs captent un individu, ils peuvent leur transmettre leurs photos. Les scientifiques peuvent utiliser ce catalogue pour identifier les individus et étudier leurs déplacements. Les employés du Centre Huntsman et la compagnie locale d’observation des baleines Quoddy Link Marine contribuent au catalogue. Le catalogue indique que Triton est un mâle adulte, observé pour la première fois en 1981. Il aurait donc au moins 39 ans. Cette photo a été prise plus au sud, près de la plage Wilson’s Beach de l’île Campobello.

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    Photo d’une queue de baleine à bosse, vue à la surface de la mer devant Eastport, montrant les marques blanches du dessous.

    (Photo : Danielle Dion)

    Photo d’une queue de baleine à bosse, vue à la surface de la mer devant Eastport, montrant les marques blanches du dessous.
  • Rorqual commun

    Le site : au large du côté est de Campobello, au sud de Mill Cove.

    Le rorqual commun est la deuxième plus grande baleine au monde, après le rorqual bleu. Ils viennent dans la baie de Fundy pour se nourrir du krill abondant et de petits poissons locaux. On les surnomme les ‘lévriers des mers’ à cause de leur forme effilée qui les aide à nager très vite. Ils peuvent atteindre des vitesses de 40 kilomètres à l’heure.

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    Photo du dos et de la nageoire dorsale d’un rorqual commun qui fait surface devant la côte rocheuse.

    (Photo : Danielle Dion)

    Photo du dos et de la nageoire dorsale d’un rorqual commun qui fait surface devant la côte rocheuse.
  • Aigle à tête blanche

    Le site : sur la corniche Halftide, au large du côté nord-ouest de l’île Casco Bay Island.

    Les aigles à tête blanche sont souvent observés dans la région de Quoddy et sont présents toute l’année. Cet individu est perché sur un repère de navigation situé sur Halftide Ledge, du côté nord-ouest de l’île Casco Bay Island.

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    Photo en gros plan d’un aigle à tête blanche perché sur la plateforme d’un repère de navigation rouillé.

    (Photo : Danielle Dion)

    Photo en gros plan d’un aigle à tête blanche perché sur la plateforme d’un repère de navigation rouillé.
  • Méduse à crinière de lion

    Le site : entre les îles White et Nubble Island. Cet endroit est reconnu sous le nom de « The Happy Hunting Ground » (l’heureux terrain de chasse).

    Les méduses à crinière de lion sont souvent observées dans la baie de Fundy l’été. Cette espèce est connue comme étant très grande. Le plus grand individu mesuré avait une ombrelle de 2,3 mètres de diamètre et ses tentacules mesuraient plus de 37 mètres de long; plus long qu’un rorqual bleu! Les individus trouvés ici sont habituellement plus petits. Même si elles peuvent nager doucement en battant leur ombrelle, les méduses sont surtout à la dérive dans les courants océaniques.

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    Photo d’une méduse à crinière de lion orange, aperçue à la surface avec ses tentacules en éventail.

    (Photo : Danielle Dion)

    Photo d’une méduse à crinière de lion orange, aperçue à la surface avec ses tentacules en éventail.
  • Phoque commun avec une cicatrice de morsure de requin

    Le site : les corniches du nord-est de l’île Casco Bay Island.

    Ce phoque commun a survécu la morsure d’un grand requin blanc en 2013. Danielle Dion, de la compagnie d’observation de baleines locale Quoddy Link Marine, a suivi son rétablissement.

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    Une série de photos prises sur une période de 3 ans d’un phoque commun dont une morsure de requin se cicatrise.

    (Photo : Danielle Dion)

    Une série de photos prises sur une période de 3 ans d’un phoque commun dont une morsure de requin se cicatrise.
  • Poisson lune

    Crédit de la vidéo : Danielle Dion

    Les poissons lune sont les plus grands poissons osseux, pesant jusqu’à 2 300 kilogrammes et mesurant jusqu’à 3,3 mètres de long. Bien qu’ils passent la plupart du temps sous l’eau, on les voit parfois se prélasser à la surface. Les scientifiques pensent que ce comportement les aide à réchauffer leur corps après avoir passé du temps en eau froide dans les profondeurs. L’été et au début de l’automne, ils viennent le long des côtes de la baie de Fundy. Malgré leur forme bizarre, les poissons lune sont de très bons nageurs et peuvent plonger jusqu’à des profondeurs de plus de 500 mètres, et même sauter hors de l’eau.

    Description de la vidéo : Nous apercevons la forme ovale bizarre d’un poisson lune nageant à la surface d’une mer un peu houleuse. Il bat ses petites nageoires pectorales au milieu de son corps, et ondule ses plus grandes nageoires alors qu’il nage tranquillement vers nous. Nous pouvons entendre le bruit des vagues et les cris d’excitation des passagers d’un bateau.

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  • Rorqual commun rompant la surface

    Cette espèce est la deuxième plus grande baleine au monde, après le rorqual bleu, et la plus grande baleine capable de sauter. Nous pensons que cet individu avait plus de 18 mètres de long et pesait plus de 45 000 kilogrammes. Les rorquals communs sautent très rarement, donc cette observation était exceptionnelle.

    Description de la vidéo : Un rorqual commun saute hors de l’eau, alors que nous l’observons à partir du navire d’observation de baleines Quoddy Link. Il rechute dans l’eau avec une incroyable giclée. Le naturaliste à bord du navire explique que ‘c’est un rorqual commun qui saute’, et elle continue à dire que c’est un phénomène qu’elle n’a jamais vu en quinze ans. Nous voyons un vol d’oiseaux de mer qui passe par-dessus le site. Nous gardons les yeux ouverts pour voir la baleine refaire surface. Elle saute alors hors de l’eau, en se tournant pour retomber avec le ventre blanc vers le ciel, encore une fois avec une énorme éclaboussure. Les observateurs de baleines s’exclament de joie.

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  • Goélands argentés avec des poussins

    Le site : l’île White Horse Island

    Les goélands argentés nichent sur l’île White Horse Island. Les poussins ne peuvent pas voler avant d’avoir environ 45 jours, donc ils restent près de l’aire du nid. Les parents se relaient pour rester avec les poussins pendant les 30 premiers jours. Les parents nourrissent les poussins jusqu’à l’âge de 11 à 12 semaines. Lorsque les parents reviennent de pêcher, les poussins se ruent et demandent aux parents de régurgiter de la nourriture dans leur bec.

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    Photo de trois goélands argentés adultes et deux poussins brun foncé perchés sur un rocher devant un ciel bleu.

    (Photo : Danielle Dion)

    Photo de trois goélands argentés adultes et deux poussins brun foncé perchés sur un rocher devant un ciel bleu.
  • Mouettes tridactyles sur leur nid

    Le site : l’île White Horse Island

    Environ 150 mouettes tridactyles nichent sur l’île White Horse Island. Les mouettes peuvent nicher sur des plateaux de falaises étroites de 10 centimètres. Les poussins restent face à la falaise ou du côté pour réduire les risques de tomber. Les poussins sont couvés par un des parents pendant six à huit jours, jusqu’à ce qu’ils puissent réguler la température de leur corps. Ils restent au nid pendant 30 à 60 jours et les parents les nourrissent.

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    Photo de quatre groupes de mouettes perchées sur des plateaux rocheux, une paire avec un poussin duveteux.

    (Photo : Danielle Dion)

    Photo de quatre groupes de mouettes perchées sur des plateaux rocheux, une paire avec un poussin duveteux.
  • Macareux moine

    Le site : au large de l’île Bliss Island

    Les macareux plongent pour attraper leurs proies de poissons en bancs. Ils peuvent attraper plusieurs poissons lors d’une seule plongée. Ils les avalent tout rond ou les gardent dans le bec, serrés contre leur palais. Des épines pointées vers l’arrière du palais et la langue les aident à retenir les corps glissants. Durant la période de reproduction (mai à juillet), les macareux pêchent surtout à l’intérieur de cinq kilomètres de leur colonie. Un petit nombre de paires ont niché sur l’île White Horse Island, mais la plus proche colonie d’importance est sur l’île Machias Seal Island, qui compte plus de 3 000 paires reproductives.

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    Photo de trois macareux moine flottant à la surface de la mer.

    (Photo : Jolinne Surette)

    Photo de trois macareux moine flottant à la surface de la mer.
  • Oiseaux de mer qui se nourrissent

    Le site : entre l’île Bliss Island et le phare de Head Harbour

    Un grand nombre d’oiseaux de mer se rassemblent dans la région entre l’île Bliss Island et le phare de Head Harbour. Les remontées d’eau dans cet endroit concentrent le krill et les poissons que les oiseaux mangent.

    Photo d’un groupe d’oiseaux de mer sur la surface de l’eau, un goéland argenté se prépare à amerrir.

    (Photo : Jolinne Surette)

    Photo d’un groupe d’oiseaux de mer sur la surface de l’eau, un goéland argenté se prépare à amerrir.
  • Godes sur l’île White Horse Island

    Le site : l’île White Horse Island

    Entre deux sorties de pêche, des godes se reposent sur le rivage du sud-est de l’île White Horse Island. Ils se nourrissent de poissons et de krill en masses concentrées, grâce aux remontées d’eau des marées de cette région. Ils plongent et nagent en utilisant leurs ailes pour chasser leurs proies. Les godes ne nichent pas habituellement sur l’île White Horse Island, mais les scientifiques ont remarqué deux paires reproductrices sur l’île avoisinante, South Wolf Island.

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    Photo de quatre godes perchés sur une roche grise.

    (Photo : Jolinne Surette)

    Photo de quatre godes perchés sur une roche grise.
  • Mouettes de Bonaparte sur une roche noire

    Le site : Black Rock, au nord-est de l’île Casco Bay Island, entre Casco et Spruce.

    Les mouettes de Bonaparte sont parmi les plus petites espèces de goélands de l’Amérique du Nord. Ce groupe a été aperçu à la fin août en migration vers le sud, depuis leurs aires de reproduction au nord-ouest du Canada et en Alaska. Cette espèce est généralement présente dans la baie de Fundy de juillet à décembre, mais elle reste parfois en hiver. Les mouettes arrivent en vagues successives et demeurent dans la région pendant plusieurs semaines pour se nourrir.

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    Photo d’un groupe de mouettes de Bonaparte qui s’envolent à partir d’un rocher couvert d’ascophylle.

    (Photo : Jolinne Surette)

    Photo d’un groupe de mouettes de Bonaparte qui s’envolent à partir d’un rocher couvert d’ascophylle.

Les îles Wolves

Profitez d’une excursion en bateau avec l’équipe de recherches sur les baleines jusqu’aux îles Wolves, aux limites de la région de Quoddy. Découvrez comment ils étudient les baleines franches et viennent à leur secours. Découvrez comment ils prennent des biopsies et des échantillons de plancton. Observez les espèces océaniques qui visitent cet archipel éloigné.

  • Un groupe de baleines franches et le ‘Nereid’

    Les scientifiques du Anderson Cabot Center de l’aquarium New England Aquarium étudient les baleines franches à bord du navire de recherche, le ‘Nereid’. Ces baleines franches font actuellement partie d’un groupe actif de surface (SAG) c’est-à-dire un groupe d’au moins deux baleines se trouvant au plus à une longueur de corps l’une de l’autre qui interagissent à la surface de l’eau. Habituellement, un SAG comprend une femelle, et plusieurs mâles qui se font concurrence pour s’accoupler avec elle. Certains SAGs sont très actifs, se roulant et éclaboussant l’eau, mais d’autres sont plus tranquilles. Le nombre d’animaux dans un SAG peut varier entre deux et 40, et parfois davantage.

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    Photo de scientifiques qui observent un groupe de baleines franches à bord du ‘Nereid’ un navire de recherche.

    (Photo : Anderson Cabot Center/New England Aquarium)

    Photo de scientifiques qui observent un groupe de baleines franches à bord du ‘Nereid’ un navire de recherche.
  • Biopsie d’une baleine franche (image 1 de 3)

    Des chercheurs du centre Anderson Cabot Centre, Yan Guibault et Marianna Hagbloom, prélèvent un échantillon d’une baleine franche.

    Yan Guilbault est positionné debout à la proue du navire du centre Anderson Cabot Center, le ‘Nereid’. Il se prépare à prélever un échantillon de tissu (biopsie) d’une baleine franche. Il utilise une arbalète équipée d’une flèche spécialement modifiée. À côté de lui, Marianna Hagbloom prend une photo. Les chercheurs vont comparer cette photo avec les images de baleines franches du catalogue du centre afin d’identifier cet individu. Seuls des gens très compétents peuvent obtenir les permis spéciaux requis pour faire ce genre d’échantillonnage. Les chercheurs américains et canadiens travaillent ensemble pour essayer d’obtenir un échantillon de biopsie de chaque baleine franche de la population. Ils ont déjà échantillonné environ 80 % de la population.

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    Photo de chercheurs qui se préparent à lancer une flèche vers une baleine franche pour obtenir un échantillon de tissu.

    (Photo : Anderson Cabot Center/New England Aquarium)

    Photo de chercheurs qui se préparent à lancer une flèche vers une baleine franche pour obtenir un échantillon de tissu.
  • Biopsie d’une baleine franche (image 2 de 3)

    Une flèche pour la biopsie de tissu et une baleine franche.

    La flèche modifiée est conçue pour rebondir sur la baleine lorsqu’elle la frappe, en rapportant un échantillon de peau et de matière grasse long de 2,5 centimètres. La pointe de la flèche est un cylindre creux qui contient trois crochets à l’intérieur qui pointent vers l’arrière et qui est enrobé de mousse pour éviter une pénétration profonde. Le bord de la pointe perce la peau de la baleine et les crochets agrippent la peau et la matière grasse, les arrachant lorsque le fond de mousse rebondit sur la baleine. La flèche bondit dans l’eau où elle flotte jusqu’à ce que les chercheurs la récupèrent. L’intervention est peu intrusive et, quand elle est faite correctement, dérange très peu la baleine qui, parfois, ne sent rien du tout.

    Crédit : le Blogue de recherche sur les baleines franches.

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    Photo d’un dos de baleine d’où ressort une flèche de biopsie.

    (Photo : Anderson Cabot Center/New England Aquarium and Canadian Whale Institute)

    Photo d’un dos de baleine d’où ressort une flèche de biopsie.
  • Biopsie d’une baleine franche (image 3 de 3)

    La scientifique Celia Jellison tient la flèche récupérée et un échantillon de biopsie.

    La flèche prélève un petit morceau de peau, environ la taille d’une gomme de crayon. Cela suffit pour obtenir l’ADN de la baleine pour des études moléculaires. L’ADN nous en dit long sur l’identité de la baleine, sa généalogie, sa diversité génétique, la taille de sa population et son succès reproductif. Les chercheurs peuvent aussi utiliser le tissu pour étudier les maladies des baleines et les effets de la pollution de leur environnement. L’échantillon est congelé ou conservé pour qu’il puisse être envoyé à des laboratoires. Un échantillon peut être divisé en plusieurs parties pour faire diverses analyses.

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    Photo en gros plan d’une flèche à biopsie avec un morceau foncé de tissu qui dépasse et des chercheurs en arrière-plan.

    (Photo : Anderson Cabot Center/New England Aquarium)

    Photo en gros plan d’une flèche à biopsie avec un morceau foncé de tissu qui dépasse et des chercheurs en arrière-plan.
  • Prendre des échantillons de zooplancton

    Crédit de la vidéo : Claire Goodwin

    Les animaux à la dérive dans l’eau de mer sont appelés zooplancton. Pour cueillir ces minuscules animaux afin de les étudier, nous utilisons un filet à plancton. Ce filet en forme d’entonnoir a des mailles serrées. Les scientifiques tirent le filet lentement derrière le bateau pendant un certain temps, ici, pendant 10 minutes. Ils cueillent le plancton en filtrant plusieurs litres d’eau de mer à travers le filet. Le plancton se trouve dans le ‘cul’ du filet. Puis, il est transféré dans un bocal et conservé. Les taxonomistes peuvent ensuite l’examiner sous le microscope au laboratoire pour déterminer les espèces présentes.

    Description de la vidéo : La technicienne du centre Huntsman, Louise Warner, fait descendre délicatement le filet de plancton dans l’eau, à partir de la poupe du ‘Fundy Spray’. Elle laisse passer la corde reliée au filet pour que le navire le tire dans son sillage. Dix minutes plus tard, elle le ramène à bord du navire. Sa collègue, Rebecca Milne, vient l’aider à rincer le filet et dévisser le bocal en verre du cul du filet. Nous faisons un gros plan sur le plancton à l’intérieur du bocal.

  • Secourir une baleine franche emmêlée

    L’équipe de sauvetage des baleines de Campobello (CWRT) tente de libérer une baleine franche emmêlée dans l’équipement de pêche. Secourir des baleines peut être dangereux. L’équipe a été bien formée et ses membres ont de l’expérience avec l’équipement spécialisé pour démêler les baleines. Sauf Moira Brown, une scientifique de mammifères marins, tous les membres de l’équipe sont des pêcheurs de la région.

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    Une photo de l’équipe de sauvetage des baleines de Campobello sur un petit bateau, essayant de libérer une baleine franche emmêlée dans des cordes.

    (Photo : Anderson Cabot Centre for Ocean Life/New England Aquarium)

    Une photo de l’équipe de sauvetage des baleines de Campobello sur un petit bateau, essayant de libérer une baleine franche emmêlée dans des cordes.
  • Baleine franche de l’Atlantique Nord

    Crédit de la vidéo : Nick Hawkins

    En 1980, des chercheurs ont trouvé 25 baleines franches de l’Atlantique Nord dans la baie de Fundy. Avant cette découverte, les scientifiques croyaient qu’il n’y avait plus de baleines franches de l’Atlantique Nord. Elles sont toujours en péril, car il existe moins de 425 individus. Les baleines franches viennent dans les eaux de la région de Quoddy pour se nourrir de denses populations de zooplancton.

    Description de la vidéo : Vues du haut, deux baleines franches nagent à la surface d’une mer calme. Leur queue ondulante sert de propulsion. L’une d’elles expire et produit un souffle en forme de V, très caractéristique de cette espèce. La première baleine plonge et la deuxième suit. La dernière chose qu’on aperçoit est le rebord mince de sa queue quand elle plonge. Cette vidéo n’a pas de son.

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  • Puffin majeur

    Le site : au large du plateau des îles Wolves.

    Les puffins majeurs se reproduisent sur l’archipel Tristan da Cunha dans l’hémisphère sud, l’endroit inhabité le plus éloigné sur la Terre. Ils parcourent plus de 12 000 kilomètres vers le nord jusqu’à la côte est du Canada pour se nourrir durant leur période hivernale (l’été pour nous). Pendant leur séjour dans la région de Quoddy (juillet à septembre), ils mangent du krill et du hareng, augmentant leurs réserves de matières grasses pour la longue migration vers le sud.

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    Photo d’un puffin majeur battant des ailes pour s’envoler de la surface de la mer.

    (Photo : Danielle Dion)

    Photo d’un puffin majeur battant des ailes pour s’envoler de la surface de la mer.
  • Baleine à bosse

    Crédit de la vidéo : Nick Hawkins

    Les baleines à bosse arrivent l’été dans la baie de Fundy après une longue migration depuis les Antilles où plusieurs se retrouvent en hiver pour s’accoupler et donner naissance.

    Description de la vidéo : Vue du haut, une baleine à bosse nage à la surface d’une mer calme. Nous pouvons voir clairement ses nageoires pectorales blanches. Nous apercevons aussi les nageoires blanches des deux autres baleines à bosse en dessous d’elle. Graduellement, elles font surface. En perçant la surface de l’eau, elles soufflent de grandes nuées de vapeur blanche. Les trois baleines commencent lentement à plonger. Cette vidéo n’a pas de son.

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  • Dauphins à flancs blancs

    Crédit de la vidéo : Nick Hawkins

    Les dauphins à flancs blancs voyagent souvent en grands groupes puisqu’ils sont une espèce très sociale. Ce sont des nageurs rapides, atteignant des vitesses de 25 à 45 kilomètres à l’heure. Ils sautent souvent hors de l’eau et peuvent voguer sur la vague d’étrave des bateaux. On les reconnait par leurs couleurs distinctes.

    Description de la vidéo : Vus du haut, six dauphins à flancs blancs nagent à la surface de la mer. Ils se promènent en zigzag, se croisent, sautent et font des éclaboussures. Leur queue ondule, augmentant ainsi leur vitesse sous l’eau. Cette vidéo n’a pas de son.

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  • Baleine à bosse qui saute

    Cette baleine à bosse saute hors de l’eau. Les sauts sont assez communs chez les baleines à bosse, mais c’est assez rare de les voir faire un saut durant les sorties d’observation de baleines. Les scientifiques pensent que le bruit provenant des sauts peut être une forme de communication avec d’autres baleines à bosse.

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    Photo d’une baleine à bosse qui saute hors de l’eau, près d’un petit bateau.

    (Photo : Rika Nason)

    Photo d’une baleine à bosse qui saute hors de l’eau, près d’un petit bateau.
  • Marsouin commun décédé

    Les passagers à bord du navire Quoddy Link ont découvert la carcasse d’un marsouin près des îles Wolves, en marge de la région de Quoddy. Quelque chose avait mordu la queue entière du marsouin et elle saignait. Un membre de l’équipage a essayé de le tirer plus près du navire à l’aide d’un crochet, mais un grand requin est apparu. L’équipage a laissé aller le marsouin. Les observateurs voyaient le requin bousculer le marsouin et ils ont pu entrevoir le nez et la nageoire du requin. Puis, le requin a entrainé le marsouin sous l’eau. Plus tard, il a été identifié comme étant un grand requin blanc, d’après les photos de sa nageoire, son nez et les marques de ses dents.

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    Photo d’une carcasse de marsouin qui flotte, à moitié mangé, une partie saignante et la queue manquante.

    (Photo : Tracey Dean)

    Photo d’une carcasse de marsouin qui flotte, à moitié mangé, une partie saignante et la queue manquante.
  • Des fous de Bassan se nourrissant

    Le fou de Bassan passe la plus grande partie de sa vie au large. Ce groupe plonge du haut des airs pour attraper des poissons. Ces oiseaux peuvent plonger d’une hauteur de 40 mètres. Ils replient leurs ailes contre leur corps et entrent dans l’eau à des vitesses de plus de 100 kilomètres à l’heure. Le plongeon les fait descendre de trois à cinq mètres de profondeur, mais ils peuvent utiliser leurs ailes et leurs pattes pour nager jusqu’à 22 mètres de profondeur. La vitesse et l’angle aigu de l’entrée dans l’eau les aident à surprendre leurs proies.

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    Photo d’un groupe de fous de Bassan qui volent au-dessus d’une mer agitée, l’un d’eux plongeant vers la surface de l’eau.

    (Photo : Jolinne Surette)

    Photo d’un groupe de fous de Bassan qui volent au-dessus d’une mer agitée, l’un d’eux plongeant vers la surface de l’eau.
  • Phalarope à bec étroit

    Les phalaropes à bec étroit se rassemblent dans la région de Quoddy entre juillet et septembre. Ils s’arrêtent ici durant leur migration entre leurs aires de reproduction dans l’Arctique et l’Amérique du Sud où ils passent l’hiver. Ils restent dans notre région pendant 15 à 20 jours pour se nourrir et emmagasiner des réserves de matières grasses. Les groupes se rassemblent là où les remontées d’eau concentrent leurs proies, le copépode planctonique Calanus finmarchicus. Jadis, jusqu’à 2 millions d’oiseaux passaient ici, mais dans les dernières décennies, leur nombre a diminué de façon significative. Les scientifiques ne savent pas pourquoi. C’est peut-être le résultat des changements climatiques qui affectent les populations dans leurs aires de reproduction.

    Examinez les espèces
    Photo d’un groupe de phalaropes à bec étroit volant près de la surface de la mer.

    (Photo : Jolinne Surette)

    Photo d’un groupe de phalaropes à bec étroit volant près de la surface de la mer.