L’île Casco Bay Island Exploration accessible
Explorez le fond marin
Venez plonger à l’île Casco Bay Island! Laissez les images et les vidéos vous présenter certaines espèces incroyables qui vivent ici. Découvrez le travail de l’équipe de Peter Lawton. De retour à la surface, découvrez la technologie derrière les appareils photo et les systèmes vidéo qui nous aident à étudier le fond marin.
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Banc de modioles du Nord
Les modioles du Nord Modiolus modiolus sont très nombreuses dans certaines parties de la région de Quoddy et forment des bancs qui sont des habitats importants. Leurs fibres byssus stabilisent les fonds de sable et de vase. Leurs coquilles fournissent des abris ou des surfaces où peuvent s’attacher plusieurs espèces d’algues et d’animaux.
(Photo : Peter Lawton, Pêches et Océans Canada)
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Fond marin varié
L’anémone dahlia est l’espèce d’anémone la plus commune dans la région de Quoddy. Ces plantes herbacées peuvent atteindre 20 centimètres de diamètre et seraient capables de vivre plus de 50 ans.
(Photo : Peter Lawton, Pêches et Océans Canada)
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Rocher
Les astéries boréales Asterias rubens peuvent atteindre plus de 50 centimètres de diamètre. Les plus grandes se trouvent généralement dans les endroits où leur proie est abondante, comme sur les bancs de modioles du Nord.
(Photo : Peter Lawton, Pêches et Océans Canada)
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Banc de modioles du Nord
Des densités de 158 modioles du Nord par mètre carré ont déjà été enregistrées dans la baie de Fundy. Les bancs de modioles du Nord servent d’abris, de crèches pour les jeunes et d’aires d’alimentation pour plusieurs espèces, y compris les espèces d’importance commerciale comme les pétoncles. Le chalutage de fond peut endommager les bancs qui prennent parfois plusieurs années à se rétablir.
(Photo : Peter Lawton, Pêches et Océans Canada)
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Forêt de patates de mer
Les patates de mer Boltenia ovifera sont des ascidies sur pédoncules qui se trouvent dans les endroits de marées à courants forts. Elles sont très communes dans les chenaux balayés par les marées de la région de Quoddy. Leur population a grandement diminué dans la baie de Fundy ces dernières années. Les patates de mer peuvent être endommagées par la pêche de fond.
(Photo : Peter Lawton, Pêches et Océans Canada)
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Éponge encroûtante
Il n’est pas toujours possible d’identifier l’espèce exacte de tous les animaux selon leur apparence. On voit que cette éponge est encroûtante, mais pour connaître l’espèce, il faut un échantillon pour observer son squelette au microscope. Durant les sondages photographiques, l’échantillonnage est rarement possible. Ainsi, les scientifiques doivent identifier beaucoup d’éponges uniquement par leur embranchement ‘Porifera’. La biodiversité exacte des sites peut donc être sous-estimée.
(Photo : Peter Lawton, Pêches et Océans Canada)
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Fond marin varié
Sur les fonds marins de gravier et de sable, on observe souvent le pétoncle géant Placopecten magellanicus. On fait la pêche commerciale de cette espèce avec des dragues fabriquées d’anneaux de métal qui forment un sac. Les bateaux tirent les sacs sur les fonds marins pour les ramasser. Les dragues peuvent piéger ou endommager les autres espèces des fonds marins.
(Photo : Peter Lawton, Pêches et Océans Canada)
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Fond marin rocheux
Description de la vidéo : Un poids de plomb pend de la monture de la caméra de fond et se promène de façon latérale sur un fond marin rocheux. Il frotte le dessus des bancs épais de patates de mer, puis rebondit contre les grosses roches. Le fond marin est parsemé de nombreuses anémones dahlia. On voit parfois un éclat de lumière quand la caméra prend une photo. Le poids suspendu de la monture de la caméra est visible. Lorsque le poids touche le fond, le câble du poids se relâche, signalant ainsi à la caméra de prendre une photo. Cette vidéo n’a pas de son.
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Vidéo de sondage en noir et blanc
Description de la vidéo : Cette vidéo sous-marine en noir et blanc a été prise par l’équipe de Peter Lawton en 2002. Elle a été réalisée un peu plus au sud de cette région, en fait, dans l’anse Curry Cove de l’île Campobello. Nous voyons la monture de la caméra vidéo rebondir sur le fond marin. Bien qu’il soit difficile de voir en détail le fond marin, nous observons de grandes astéries boréales, des anémones dahlia, quelques patates de mer et des éponges en branches. Ce système de caméra a permis au scientifique de contrôler manuellement le câble qui tenait la caméra à la bonne distance du fond marin. Il relâchait ou tirait le câble pour mesurer sa longueur tout en regardant un petit écran vidéo. Il était difficile de voir clairement, car l’équipe travaillait souvent exposée au grand soleil sur le pont. Les images sont donc plus floues que celles provenant de systèmes plus automatisés. Cette vidéo n’a pas de son.
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Fond marin rocheux avec sébastes d’Acadie
Description de la vidéo : Dans cette vidéo sous-marine, nous voyons un fond marin de blocs rocheux parsemé d’éponges jaune vif et d’ascidies. Un sébaste d’Acadie orange est visible à la base d’un rocher. La caméra fait un gros plan du poisson. Il a l’œil très grand et des marques foncées sur le corps. Ces caractéristiques et la forme de ses nageoires aident les scientifiques à l’identifier. Nous voyons des chiffres en haut de l’écran vidéo indiquant l’heure et la position géographique. Les rayons rouges du laser sur l’image vidéo sont à 10 centimètres d’écart, ce qui permet de mesurer les organismes qui sont devant l’écran. Les scientifiques contrôlent la caméra depuis le navire où ils peuvent faire de gros plans sur les espèces intéressantes. Cette vidéo n’a pas de son.
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Plongeur et falaise rocheuse
Cette vidéo filmée par un plongeur en 1992 faisait partie d’une série de plongées- sondages menée par Peter Lawton. Le projet a obtenu du financement de Pêches et Océans Canada et de la province du Nouveau-Brunswick. Le but de la série était d’identifier des régions côtières fragiles pour la pêche d’invertébrés. Les sondages étaient liés à la phase principale du projet de développement de l’aquaculture dans le sud-ouest du Nouveau-Brunswick.
Description de la vidéo : Un plongeur descend le long d’un mur escarpé dans l’eau verdâtre de l’île Casco Bay Island. Il traverse une forêt de patates de mer. Sous une corniche, un loup atlantique jette un regard à l’extérieur de son abri. Le gros plan de la caméra sur la gueule du loup atlantique nous laisse entrevoir ses dents pointues. Cette vidéo n’a pas de son.
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Voyage sur le ‘Seawolf’
Description de la vidéo : Nous voyageons avec Peter Lawton et son équipe à leur site de plongée à bord le ‘Seawolf’, un RHIB (un canot pneumatique gris à coque rigide) de 8 mètres de long. Le trajet agité du ‘Seawolf’ à des vitesses atteignant 46 kilomètres à l’heure déferle sur la crête des vagues. L’équipe de Peter est assise sur des sièges qui réduisent les vibrations. Tout le monde porte un casque protecteur. Nous entendons le bruit des moteurs. L’eau éclabousse par-dessus les bords du bateau chaque fois qu’il frappe les vagues.
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Homard qui se promène
Description de la vidéo : Nous suivons un homard qui marche tranquillement sur un fond marin rocheux. À 15 mètres seulement de profondeur, il y a très peu de lumière naturelle, donc on éclaire le fond avec les lumières LED fortes de la caméra. Le homard passe à côté des hydroïdes tubulaires, des oursins de mer verts, des patates de mer et une anémone dahlia. Un crabe commun s’en éloigne en détalant. Cette vidéo n’a pas son.
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Rocher avec anémones
Les fonds marins rocheux sont des habitats importants pour plusieurs espèces. Certaines, comme l’anémone dahlia, se développent sur le fond. D’autres, comme le homard, se cachent dans les crevasses du fond rocheux et entre les rochers.
(Photo : Connie Bishop)
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Communauté animale sur rocher
L’ascidie jaune Ciona intestinalis n’est pas une espèce indigène du Canada. On l’a trouvée pour la première fois au Nouveau-Brunswick en 1852. Elle devient très commune dans la baie de Fundy et peut causer des problèmes pour les espèces indigènes et les industries comme l’aquaculture.
(Photo : Claire Goodwin)
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Rocher avec oursins de mer verts
L’oursin de mer vert Strongylocentrotus droebachiensis est très commun autour de l’île Casco Bay Island. Si les oursins de mer sont trop abondants, ils peuvent détruire les algues et créer ainsi des espaces nommés déserts d’oursins. Si, au contraire, il n’y a pas assez d’oursins, les algues peuvent devenir trop abondantes. Il est important de gérer le mieux possible les pressions extérieures pour maintenir l’équilibre des écosystèmes.
(Photo : Claire Goodwin)
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Forêt de patates de mer
Les patates de mer Boltenia ovifera sont des ascidies sur pédoncules. Elles sont très communes autour de Casco et d’autres endroits de la région de Quoddy qui sont balayés par les marées.
(Photo : Claire Goodwin)
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Hémitriptère atlantique
Description de la vidéo : Un hémitriptère atlantique nage lentement sur un fond marin de sable et de roches de taille moyenne. En arrière-plan, on entend le souffle du plongeur qui filme le poisson. La caméra montre en gros plan les grandes nageoires pectorales, la gueule ornée et la nageoire dorsale à grands rayons du poisson. Les multiples excroissances de chair sous sa mâchoire nous aident à le distinguer des autres espèces de poissons. Sa gueule a plusieurs rangées de dents pointues et menaçantes. C’est un prédateur vorace qui se nourrit de diverses espèces de poissons et d’invertébrés. Il est bien camouflé sur le fond marin, car il ressemble à une roche couverte d’algues. Il attend qu’une proie approche pour foncer dessus.
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La vidéo de révision
Peter Lawton et un étudiant, Callum Mireault, révisent les images en temps réel à bord du Viola M. Davidson. Ils observent la caméra sur le fond marin. La position du navire profite des conditions des marées et des vents pour dériver au-dessus des sites sous-marins qui les intéressent. L’équipe scientifique fait des ajustements, y compris le démarrage et l’arrêt de l’enregistrement de la vidéo.
(Photo : Pêches et Océans Canada)
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Le Viola M. Davidson
Les plus grandes caméras utilisées dans les eaux profondes requièrent une grue à bord d’un navire pour les descendre sur le fond marin. Pour ce genre de travail, Peter Lawton utilise le Viola M. Davidson, un navire de 18 mètres de long, de la Garde côtière du Canada.
(Photo : Pêches et Océans Canada)
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Peter Lawton prépare sa plongée
Le scientifique Peter Lawton de Pêches et Océans Canada et son partenaire de plongée Monica Finley préparent une plongée de sondage à partir du ‘Seawolf’. L’eau de mer est entre 2° et 14 °C, selon la saison. Les plongeurs mettent des combinaisons étanches, des sous-vêtements doublés et des casques et gants en néoprène épais pour rester au chaud durant la plongée.
(Photo : Pêches et Océans Canada)
Caméras
Ces systèmes de caméras sont utilisés par l’équipe de Peter Lawton pour son travail.
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Système côtier de caméra de fond
Ce système est en activité depuis 2014. Il a été développé en partie par Peter Lawton, des techniciens océaniques du MPO (Kelly Bentham, Kirk Phelan, Robert Benjamin) et un étudiant diplômé, Callum Mireault. Le système peut enregistrer des images en haute définition et en ultra haute définition. Il comprend un appareil photo numérique et une caméra vidéo. Les deux sont dans un boîtier rectangulaire qui contient aussi l’éclairage vidéo et des flashes pour les photos. Il contient aussi un système qui détermine la position de la monture des caméras sur le fond marin par rapport au navire à la surface. La caméra vidéo est une Blackmagic Production 4K, insérée dans un boîtier étanche Nauticam attachée à la monture.
(Photo : Pêches et Océans Canada)
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Système de caméra de fond Urchin 1
Ce système a été utilisé par l’équipe de Peter Lawton entre 2001 et 2005. Il a été développé par Peter et par Michael Strong. Une petite monture contient une caméra en noir et blanc de définition standard capable de fonctionner avec peu de lumière. Des pointeurs laser de style crayon étaient attachés de chaque côté d’un petit aileron noir. Ils y étaient placés manuellement pour paraitre à des endroits déterminés sur l’écran de l’image.
(Photo : Pêches et Océans Canada)
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Le système de caméra de fond Urchin 2
Ce système a été utilisé par l’équipe de Peter Lawton entre 2006 et 2007. Il a été développé en partie par Peter et par Michael Strong. La monture garde la caméra stable sur le fond marin durant sa descente. L’aileron aide à l’orienter contre le courant. La caméra est une caméra vidéo couleur de définition standard dans un boîtier en titane placée sur sa monture de sorte que le dôme en verre de la caméra pointe directement vers le bas. La caméra pouvait tourner sur 360 degrés, s’incliner sur 180 degrés et faire un zoom jusqu’à 10 fois plus grand que la vue grand-angle. Une paire de lasers à 10 centimètres l’un de l’autre et située au-dessus de la monture ronde pointait directement vers le fond marin. Ils étaient seulement perçus lorsque la caméra pointait elle aussi directement vers le bas. Le système avait comme surnom M2P2, d’après la forme de la caméra (et R2D2, de la Guerre des Étoiles).
(Photo : Pêches et Océans Canada)
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Le caméscope SONY V101
Cette caméra vidéo couleur de définition standard est dans un boîtier étanche sous-marin Amphibico. Elle a été utilisée entre 1990 et 2000. La vidéo a été enregistrée sur une cassette vidéo Hi 8 millimètres. Sous l’eau, on s’en servait avec des projecteurs de lumières vidéo Amphibico.
(Photo : Pêches et Océans Canada)
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Caméra GoPro Hero Action
La série de caméras GoPro Hero Action peut capter des séquences en ultra haute définition et des photos de 11 mégapixels. Dans leur boîtier GoPro, les caméras sont étanches jusqu’à 60 mètres. Cette caméra pèse environ 140 grammes et sa largeur maximum est moins de six centimètres. Elle peut être montée sur un plongeur et sur de l’équipement pour capter des séquences d’action.
(Photo : Pêches et Océans Canada)
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Caméra vidéo Blackmagic 4K (pour plongées avec des bouteilles d’air comprimé)
La caméra vidéo est une Blackmagic Production 4K. Elle est dans un boîtier étanche Nauticam. Elle peut capter des séquences vidéo à ultra haute définition sur un disque dur interne. Elle est utilisée avec des lumières vidéo Big Blue D.E.L. qui peuvent éclairer une grande partie du fond marin.
(Photo : Pêches et Océans Canada)
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Appareil photo compacte intégrée
Cette installation appartient à l’instructrice de plongée sous-marine Connie Bishop de COJO diving. Un Olympus TG-6 est dans un boîtier étanche Ikelite en polycarbonate. Le TG-6 est une caméra compacte et robuste qui est étanche jusqu’à 15 mètres. Elle a un capteur de 12 mégapixels. Les vidéos peuvent être prises à 4K. Connie a un système de caméra configuré pour les prises à grand-angle avec un port dôme et un système réservé aux macrophotos. Elle éclaire ses images avec deux stroboscopes Ikelite D551. Ce genre de système est utilisé par plusieurs plongeurs amateurs.
(Photo : Connie Bishop)
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Appareil photo numérique SLR intégré
Cet appareil photo numérique est un SLR (Nikon D500) dans un boîtier étanche Aquatica. Il est manipulé par un plongeur sous-marin. Il peut capter des images et vidéos numériques de haute qualité. Le port dôme avant est utilisé avec un objectif grand-angle de 10-17 millimètres Tokina. Avec cet objectif, le plongeur peut capter des images grand-angles de l’habitat quand il est près du sujet, ce qui le rend plus facile à éclairer. Deux puissants stroboscopes Ikelite servent d’éclairage.
(Photo : Claire Goodwin)